Situation géographique
La région du N’zi est située au centre-est
de la Côte d’Ivoire. Elle est limitée à l’ouest par la région des Lacs, au nord
par la région de l’Iffou, à l’est par les régions de l’Iffou et du Moronou et
au sud par la région du Moronou.
La région appartient au secteur mésophile
du domaine Guinéen. Elle se caractérise essentiellement par :
– une zone de forêt humide semi-décidue
dans sa partie orientale ;
– une zone pré-forestière dans la partie
occidentale.
Le régime pluviométrique de la région du
N’zi est bimodal. Il y a une alternance de saisons pluvieuses et sèches. Au
total, nous avons quatre (04) saisons dont deux sèches et deux pluvieuses. L’on
observe toutefois, ces dernières années, des perturbations climatiques avec de
grandes conséquences sur la production agricole.
Le cours d’eau caractéristique du
département est le N’zi. Il prend sa source au nord de la Côte d’Ivoire et se
jette dans le Bandama. Ses crues sont relativement faibles à cause d’une
pluviométrie peu abondante. Les principaux affluents du N’zi sont :
– le Kan situé à l’est ;
– l’Ourogo qui longe le village
d’Ahouansou ;
– le Bongo qui jouxte le village de Booé-Akpokro.
Situation démographique
En 2010, la population du N’zi était
estimée à 247 578 (RGPH 2014) habitants, dont 91 056 dans le département de
Dimbokro, 126 970 dans le département de Bocanda et 20 612 dans celui
de Kouassi-Kouassikro.
Organisation administrative
Le chef-lieu de région, le département de
Dimbokro est situé à 240 km au nord de la capitale économique (Abidjan) et à 80
km au sud-est de la capitale politique (Yamoussoukro), dans la zone d’influence
du Royaume baoulé. La région du N’zi est composée de trois (03) départements :
– Dimbokro ;
– Bocanda ;
– Kouassi-Kouassikro.
Aspects économiques
L’agriculture, l’élevage, la pêche sont
les principales activités économiques de la région du N’zi. A cela s’ajoutent
le commerce, le transport, l’artisanat et le tourisme.
La région du N’zi est arrosée par le N’zi
dont les plaines sont propices à la riziculture et à de nombreuses spéculations
agricoles. Mais l’agriculture, dans la région du N’zi, reste peu diversifiée
puisque les cultures de rente, constituées pour l’essentiel du cacao (17 108
tonnes) et du café (3 921 tonnes), occupent 50% de la superficie totale
cultivée.
La région constitue ce qu’il est convenu
d’appeler l’ancienne « boucle du cacao ». La culture du riz pluvial vient en
deuxième position avec plus de 20% de la superficie totale cultivée. On y
cultive également l’igname, le manioc, le maïs, la banane plantain, l’arachide
ainsi que les cultures maraîchères et fruitières. Elle a une forte population
agricole.
La pêche est pratiquée de façon
artisanale. Le développement de cette activité économique pourrait constituer
une importante source de revenus pour les populations locales.
Les activités de transport concernent les marchandises et les voyageurs. Mais ce secteur est malheureusement tributaire de l’état défectueux des routes. L’amélioration des voies d’accès aux localités rurales contribuerait énormément à l’écoulement des productions agricoles vers les grands centres urbains et au développement du commerce. En outre, la voie de chemin de fer qui traverse toute la région constitue un véritable atout économique.