La région de la Nawa est située au sud-ouest de la Côte d’Ivoire, à 480 km d’Abidjan. Elle est frontalière aux régions du Gbôklè et de San-Pedro au sud, au Cavally à l’ouest, au Guemon et au Haut-Sassandra au nord, au Gôh et au Lôh Djiboua à l’est.
La population de 1053 084 habitants (RGPH 2014) est composée
d’autochtones (Bété, Bakwé, Kouzié et Godié), d’allochtones (Baoulé et Malinké)
et d’allogènes (Burkinabè, Maliens et libanais).
La Nawa est composée de quatre (04) départements :
– Soubré (Chef-lieu) ;
– Méagui ;
– Guéyo ;
– Buyo.
La région compte également six (06) communes et dix (10)
sous-préfectures.
La région du Nawa est une région aux atouts économiques
énormes.
Au plan agricole, la Nawa est une zone favorable aux
cultures de rente. Elle est la 1ère région
productrice de cacao en Côte d’Ivoire. Au titre de la campagne 2013-2014, la
région a produit environ 300.000 tonnes, soit près de 20 % de la production
nationale (Source : Conseil Café- Cacao 2014).
A la culture du caco, s’ajoutent également celles du café,
de l’hévéa, du palmier à huile et bien d’autres produits agricoles. Afin de
faciliter l’acheminement de ces cultures et permettre aux populations de mieux
se sentir dans la région, un ambitieux programme de remise à niveau et de
création d’infrastructures socioéconomiques est en cours dans la région.
Au plan touristique, la région regorge de plusieurs sites
attrayants :
– le Parc national de Taï, réserve de biosphère et
patrimoine de l’Humanité offre une étonnante diversité naturelle ;
– les singes de la forêt sacrée de Grébouho II
(sous-préfecture d’Okrouyo) : cohabitant avec les villageois, plusieurs espèces
de chimpanzés et de petits singes malheureusement en voie de disparition sont
considérées comme des ancêtres par les habitants de ce petit village ;
– les « Chutes de la Nawa » sur le fleuve
Sassandra sont un symbole pour la région de la Nawa.
Lieu de pèlerinage et de retraite spirituelle pour certains,
endroit de loisirs et de divertissements pour d’autres, les Chutes de la Nawa
sont un site touristique à découvrir avec leurs cascades pittoresques de même
que la splendide végétation et la faune diversifiée environnantes.
– les Monts Trokoï (Okrouyo) : Zone classée de la faune et
de la flore ;
– les barrages de Buyo et de Soubré ;
– le lac artificiel de Buyo : 900 km2 ;
– les Rapides Grah dans le Bakwé (Méagui).
L’accès à la région, autrefois difficile à cause de la
mauvaise qualité du réseau routier, est depuis 2013, l’une des priorités de
l’Etat de Côte d’Ivoire et du Conseil régional de la Nawa.
La réhabilitation des axes routiers de la région avec le
Programme de renaissance des infrastructures de Côte d’Ivoire (PRICI) (dont les
principaux bailleurs sont la Banque mondiale, l’Agence française de
développement (AFD) et l’Etat de Côte d’Ivoire) et la construction d’un aérodrome
moderne sont en voie de réalisation (financement du Conseil régional de la
Nawa).
Avec la construction du barrage hydroélectrique de Soubré,
le plus important du pays et le 2ème en
réalisation dans la région après celui de Buyo, des activités telles que la
pêche, le commerce et les unités de transformation agricole connaîtront un
développement certain.
Terre d’exploration touristique, la région, avec ses
célèbres chutes de la Nawa, offre aux adeptes de la nature de belles promenades
sur des espaces préservés ainsi qu’au cœur de ses profondes forêts.
L’eau omniprésente invite à la pêche, à la détente ou à la découverte
de la faune. Adossée au parc de Taï qui est classé patrimoine de l’UNESCO, la
région de la Nawa se dévoile également au travers de son riche patrimoine
culturel et son art culinaire si raffiné qui fait des femmes de la Nawa des «
cordons bleus » dans l’âme.
En effet, la gastronomie y est riche et variée et on peut y
déguster un bon quartier de carpes ou de capitaines braisés, pêchés dans le lac
de Buyo ou le Sassandra. La région de la Nawa est également un pôle économique
d’excellence, car on y cultive du cacao, de l’hévéa, du café, du palmier à
huile. Région au potentiel agricole, animal et halieutique énorme, la Nawa
n’attend désormais que les potentiels investisseurs pour mettre en valeur tous
ses atouts économiques.